Dépression et anticyclone
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard
En fait, la rotation de la Terre n'engendre pas directement les courants réguliers que sont les alizés, mais elle donne l'impression que la trajectoire des vents est courbée. C'est la fameuse force de Coriolis.

Comprendre simplement  Up Page
Vulgarisation, de 7 à 77 ans
Les théories de Coriolis et de Hadley, ainsi que la découverte de Pascal sur la pression atmosphérique, vont finalement permettre à l'Américain William Ferrel d'élaborer, en 1855, un schéma beaucoup plus complexe et enfin exact des courants d'air globaux. Lesquels seraient en réalité constitués de trois cellules de Hadley. Son hypothèse: puisque l'air chaud s'élève au niveau de l'équateur, la pression atmosphérique, c'est-à-dire le poids de l'air de haute altitude, y est donc moindre. On observe alors une zone de basse pression permanente de part et d'autre de l'équateur. En altitude, l'air se refroidit pour retomber au niveau des tropiques (30° de latitude), où l'intensité des rayons du soleil commence à faiblir. Là, le poids de cet air froid et dense accroît la pression (zone de haute pression). En redescendant, l'air se réchauffe à nouveau (à cause de la pression et de la température de surface), et est continuellement expulsé des deux côtés des 30° de latitude.

Domaines de présence  Up Page
Monde présent
Une partie de l'air se redirige donc vers l'équateur pour former la cellule dite de Hadley et une autre poursuit sa route vers les pôles à basse altitude. Oui, mais à la hauteur de 60° de latitude, l'air échauffé en surface se dirigeant vers les pôles rencontre l'air froid des régions polaires. Il s'élève alors, créant ainsi une nouvelle dépression. En altitude, une partie de cet air redescend vers des latitudes plus chaudes pour former une seconde boucle: la cellule dite des latitudes moyennes. L'autre partie achève son chemin vers les pôles, les régions les plus froides de la planète. Il retombe alors en exerçant une pression qui conduit les courants vers les 60° de latitude. Il y a donc une dernière cellule: la polaire.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Monde futur
Cette vision des courants atmosphériques expliqua définitivement l'origine et la direction des vents. Dans l'hémisphère nord, la force de Coriolis fait tourner, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, l'air affluant vers les centres dépressionnaires et, dans l'autre sens, l'air s'échappant des centres de haute pression, les anticyclones. Et inversement dans l'hémisphère sud.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Science & Vie janvier 2004 n°1036
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Mais encore …  Up Page
Ce que vous avez toujours voulu savoir
La découverte de ces cellules constituant des zones de basse et haute pressions a par ailleurs livré la clé d'autres phénomènes. Par exemple, les navigateurs constataient, à leur grand désarroi, que le vent faisait creullement défaut près de l'équateur et des 30° de latitude. Explication: ces régions, appelées calmes équatoriaux ("pot-au-noir") et subtropicaux, correspondent aux zones où l'air des cellules converge. Dans ces régions, l'air monte ou descend, mais ne se déplace pas horizontalement. En outre, la trouvaille de Ferrel permit de mesurer la force du vent dans une zone donnée. Pour cela, il suffit de calculer la différence de pression atmosphérique entre dépression et anticyclone, car le vent souffle d'autant plus fort que l'écart entre ces pressions est grand et que la distance entre les deux zones est réduite. Dernier point: d'autres courants aériens ont été découverts pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque des avions furent soudain pris dans des vents si rapides qu'ils pouvaient entraîner les appareils à 140km/heure de plus que leur vitesse maximale.